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Dans les profondeurs des bois de Plokholes


Au nord-ouest de l’Arolavie s’étendent de vastes forêts qu’aucun royaume ne domine. Elles sont parfois appelées la (ou les) forêt des anciens ou les bois de Plokholes – ce nom évoquant de sinistres et anciennes puissances. Au centre de ce territoire coule selon un axe nord – sud le fleuve Golostarogo qui se jette dans la mer Ustalva.

L’histoire de la région est tourmentée et a longtemps dissuadé les installations pérennes. D’après les légendes, un royaume hobgobelin, héritier de la grande Horde eut sa capitale au cœur de la région. Les sinistres maîtres de ces terres pillèrent abondamment et ramenèrent leurs trésors pour vivre dans le luxe et la magnificence. Ils pratiquaient aussi une sombre magie, liées aux diables. Après leur chute, les lieux demeurèrent hantés par leurs victimes tandis que des créatures fiélonnes continuaient de rôder autour des ruines.

La seule ville de la région est Smotegorod et elle tient davantage du refuge sur la défensive que de la bourgade prospère. Elle est peuplée d’aventuriers en quêtes de trésors, de marchands de fourrures, et de colons convaincus qu’une fois défrichée, la sombre forêt permettra de vivre aussi bien qu’ailleurs en Arolavie, et surtout plus libre et plus riche.

Les tribus de la région de Plokholes ne reconnaissent pas l’autorité des karalievae -- les reines d'Arolavie -- et s’estiment totalement libres. De leur point de vue, les colons sont au mieux des marchands avec qui commercer, au pire de dangereux envahisseurs doublés de profanateurs inconscients.

Les druides savent qu'il n'y a pas que des puissances maléfiques dans ces forêts. Il y a aussi des enclaves féeriques, des maelossas, ces terres sacrées infusées de l'essence vitale d'Eana. Les elfes aldarons de la régions sont proches des fées et luttent avec elles contre les maléfices qui proviennent des ruines, et se méfient des étrangers trop facilement manipulés par l'appât du gain.

Pour les druides, les aldarons et les fées, le lieu le plus sacré est le coeur de la maelossa qui s'incarne parfois sous la forme d'un landvaett. Aucune de ces créatures ne ressemble exactement à une de ses semblables. Leur similarité réside dans leur essence et non dans leur forme. Elle peut d'ailleurs changer selon qu'il fait jour ou nuit, ou bien au gré des saisons. Cet être est l’incarnation du cœur sauvage de la forêt, une sorte de matérialisation de la maelossa. À la différence des rois et reines féeriques qui peuvent avoir une allure et des préoccupations presque humaines, le landvaett est vie sauvage à l’état pure, tantôt paisible, tantôt violente.


Un landvaett d'Arolavie, par Gawain

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